15.2.09

Poème, Samuel Shimon [Irak]






La nuit, quand, de sa tente, la gitane pendille sa chevelure, je te vois, dans ta solitude, écoutant les Quatre saisons de Vivaldi, je te vois se dresser en hâte pour donner tes doigts en offrande au toit du ciel, alors que nous assistons à la formation, en douceur, de nattes à partir d’un corps sur la scène d’Avignon.

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