2.8.10

poème, jan demmou [irak]


Echo des grenouilles

Les grenouilles hument la senteur du poème,
A l’instar des chambres et de la feuille.
Mais quand le poème est alourdit d’une hache effervescente, on doute de son aboutissement
J’ai appris à écrire de la simplicité d’un soldat ou d’un printemps stérile.
Que c’est ridicule! Quel bordel!
Ô objets, êtes vous décidés
A ne rien mettre au clair?
Quel paradoxe.
Ah si je pouvais être ce que je suis, ou mourir quand mourra l’écho.

Traduit de l'arabe par Rachid OUHTI

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